Le Burkina Faso a pris part à toutes les étapes du processus ayant conduit à l'Harmonisation des Programmes de Mathématiques (HPM), du séminaire de 1983 à Abidjan à celui de 1999 à Nouakchott. L'Inspection de mathématiques, comprenant la cellule mathématique du Projet d'Appui à l'Enseignement Secondaire Général (financé par la Coopération française), joue pleinement le rôle de la cellule nationale de suivi. Elle a participé à la rédaction des manuels de la CIAM (6^e, 3^e, 1^e SE, Tle C) et à toutes les rencontres de suivi. Conformément aux attributions des CNS, la cellule du Burkina assure :

• l'appui des auteurs nationaux dans les travaux de rédaction des manuels de la Collection Inter Africaine de Mathématiques (CIAM)
• la collecte et la diffusion d'informations à caractère pédagogique ou socio-culturel
• la participation à l'organisation des séminaires annuels de suivi de HPM et la représentation du Burkina Faso à ces séminaires.

Elle organise actuellement le 8^e séminaire Ouaga 2000 prévu du 24 au 30 mai 2000. Sa composition et sa structuration est celle de l'Inspection de mathématiques. Elle assure la bonne diffusion des documents HPM auprès des acteurs des mathématiques au Burkina Faso et, en retour, informe les séminaires HPM des activités menées dans le pays. C'est ainsi qu'elle a présenté au séminaire de Niamey (1998) une communication sur l'évaluation des acquis des élèves du Burkina et l'utilisation de ces résultats pour la formation des enseignants. Dans cette communication elle a présenté :

• la méthodologie employée ;
• le dispositif mis en place pour cette étude ;
• les principaux résultats révélés par les évaluations de 6^e et 5^e ;
• l'exploitation faite de ces résultats dans la formation des enseignants.

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La création des Centres Spécialisés d'Action et de Coordination remonte au 5^e séminaire de Dakar 1997. Conçus comme des lieux d'échange et de travail interrégional les CSAC sont des pôles spécialisés autour de problématiques fondamentales. Le CSAC du Burkina a déjà présenté des travaux sur l'articulation secondaire-supérieur aux séminaires de Niamey 1998, Nouakchott 1999. Cette présentation comportait les points suivants :

• Présentation de l'enquête
• Analyse des réponses au questionnaire destiné aux professeurs de terminale
• Analyse des réponses au questionnaire destiné aux professeurs de première année du supérieur
• Propositions pour améliorer la transition secondaire-supèrieur.

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Mis en œuvre en février 1995 pour 3 ans, par la coopération française, à la demande des autorités burkinabé, le Projet d'Appui à l'Enseignement Secondaire Général s'inscrit dans le cadre général de l'amélioration du système éducatif dont certains faiblesses constatées par les parties burkinabé et français sont sources de dysfonctionnement :

• insuffisance des formations initiale et continue des enseignants dans la discipline de base, français, mathématiques, sciences physiques.
• Gestion négligée des établissements
• Rôle des APE
• Carte scolaire.

Le PAESG vient à la suite d'un précédent projet sur la rénovation de l'enseignement des mathématiques et du Français (PFM) objet de la Convention 41/CD/90. Il comprend trois composantes :

• Composante 1 : appui pédagogique

  Réponse des programmes formation initiale et continue des enseignants, création / renforcement de centres rénover ou de centres régionaux de documentation pédagogique et administrative (CRDPA).

• Composante 2 : appui à la gestion administrative formation de chefs d'établissement notamment.
• Composante 3 : appui aux projets d'établissement et aux APE

Toutes ces actions concernant ces trois composantes sont conduites sous la tutelle de la DIFPE.

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